Danser avec les fous (en précommande)

23 euros, frais de port compris, en précommande jusqu’au 30 mai.
23 euros (+ 3, 50 euros de frais de port) à partir du 31 mai.

À paraître le 30 mai 2025

DANSER AVEC LES FOUS

Expériences de l’art en milieu psychiatrique
à l’institut Marcel-Rivière (1981 à 2015)

« Dans la période que nous vivons, où la psychiatrie publique est de plus en plus corsetée, de plus en plus exsangue, le récit de l’expérience au long cours que vous avez menée à La Verrière prouve qu’il existe de magnifiques alternatives à l’enfermement et à la camisole chimique, et que l’on peut parfois inventer de grandes choses avec de tout petits moyens. Ce que vous y avez accompli devrait encourager toutes celles et ceux qui résistent encore en faveur d’une psychiatrie humaine et digne. »  Nicolas Philibert, cinéaste.

De nombreux artistes sont venus travailler au théâtre de l’institut Marcel-Rivière avec des patients, des soignants et des habitants de communes des Yvelines. Parmi eux, la compagnie de danse hip-hop Black Blanc Beur, le cirque Zingaro, José Montalvo, le photographe Jean-Christophe Bardot, le Théâtre du Sable, Retouramont, Dos à deux et beaucoup d’autres…
Autant d’occasions de nouer des partenariats avec les équipements culturels des villes voisines et de dédramatiser l’univers de la Santé mentale.

Émaillé de témoignages de ces artistes et de flashbacks permettant de remonter à la source intime qui a motivé Madeleine Abassade à s’embarquer dans cette merveilleuse aventure, ce livre retrace à la fois l’histoire d’un lieu où l’art et la psychiatrie se sont rencontrés dans l’esprit de la psychothérapie institutionnelle inventée en 1940 par le génial François Tosquelles, et le parcours d’un être porté par un élan profond où sont liés l’amour de l’art et le souci de la réparation humaine.

Madeleine Abassade est l’autrice de Danser l’imprévu. Une lecture politique et sensible des Cahiers de Vaslav Nijinski (2022). Chargée de la culture dans l’institut psychiatrique de la MGEN à La Verrière qui était doté d’un théâtre, elle a passé près de trente ans à danser avec des patients. Avec des infirmières et Jean Garrabé, en accueillant de nombreux artistes, elle tenta de maintenir ouvertes les portes de l’hôpital sur la cité.